L’École Duperré, le laboratoire InVisu/INHA/CNRS et l’Université Paris I collaborent et proposent une web-série qui reprend et augmente la programmation des Conférences initialement prévues en mars 2020. Les épisodes seront progressivement mis en ligne.
https://invisu.cnrs.fr/project/les-invisibles-de-la-mode/
La mode a ses centres de gravité. Ils focalisent les regards : capitales de la mode, grandes maisons, magazines. Elle a ses périphéries où elle puise et se renouvelle avant de les annexer. Mais il est des espaces périphériques tenaces, et nombreux, qui demeurent invisibles. Ce sont ces zones d’ombre que ce séminaire propose d’identifier et d’explorer.
Les invisibles/indéfinis de la mode, ce sont d’abord les conditions de production, qui surgissent parfois à l’occasion de catastrophes. Ce fut un lieu commun dès la naissance de la haute-couture et de la confection au mitan du XIXe siècle que de vouloir dévoiler les coulisses de la mode. Mais force est de constater que malgré la mise en scène des petites mains, le travail disparaît toujours. Il s’agira de questionner les méthodes et les sources qui permettent de retrouver les traces, paroles et gestes de ses acteurs.
La consommation ensuite, dont les rythmes tendent à dissimuler enjeux et processus. Au-delà des phénomènes de maquillage des parcours et provenances géographiques, de nombreuses circulations demeurent à interroger en s’intéressant aux conditions d’acquisition des objets et aux acteurs qui se chargent de leur acheminement de façon plus ou moins visible. Aux garde-robes devenues immontrables et aux collections de raretés répondent les pièces destinées à demeurer cachées dès le moment de leur achat.
« L’invisible, c’est encore le monde des vêtements ordinaires, usés, fatigués, dissimulés ou simplement négligés, invisibles parce qu’ils ne sont pas montrés, parce qu’ils demeurent indéfinis ou inclassables et échappent aux logiques de collecte. Mais aussi celui de vêtements trop extraordinaires et marginaux pour intégrer l’histoire officielle de la mode et du vêtement : objets hybrides, étranges, subversifs ou embarrassants, défiant la catégorisation.
Ce sont ces différentes questions que ce séminaire, à travers des ateliers, propose d’aborder en explorant objets, circulations et gestes de la mode.
Mathieu Buard (École Duperré), Manuel Charpy (Invisu, CNRS-INHA), Victor Claass (INHA), Pascale Cugy (INHA), Émilie Hammen (Université Paris I), Adrian Kammarti (Université Paris I), Pascal Rousseau (HiCSA, Université Paris I), Gabrielle Smith (Université Paris I), Patrice Verdière (École Duperré)
InVisu (CNRS-INHA) – École Duperré – HiCSA (Université Paris I) – Sartoria (Université Paris I) – INHA
L’École Duperré, le laboratoire InVisu/INHA/CNRS et l’Université Paris I collaborent et proposent une web-série qui reprend et augmente la programmation des Conférences initialement prévues en mars 2020. Les épisodes seront progressivement mis en ligne.
https://invisu.cnrs.fr/project/les-invisibles-de-la-mode/
La mode a ses centres de gravité. Ils focalisent les regards : capitales de la mode, grandes maisons, magazines. Elle a ses périphéries où elle puise et se renouvelle avant de les annexer. Mais il est des espaces périphériques tenaces, et nombreux, qui demeurent invisibles. Ce sont ces zones d’ombre que ce séminaire propose d’identifier et d’explorer.
Les invisibles/indéfinis de la mode, ce sont d’abord les conditions de production, qui surgissent parfois à l’occasion de catastrophes. Ce fut un lieu commun dès la naissance de la haute-couture et de la confection au mitan du XIXe siècle que de vouloir dévoiler les coulisses de la mode. Mais force est de constater que malgré la mise en scène des petites mains, le travail disparaît toujours. Il s’agira de questionner les méthodes et les sources qui permettent de retrouver les traces, paroles et gestes de ses acteurs.
La consommation ensuite, dont les rythmes tendent à dissimuler enjeux et processus. Au-delà des phénomènes de maquillage des parcours et provenances géographiques, de nombreuses circulations demeurent à interroger en s’intéressant aux conditions d’acquisition des objets et aux acteurs qui se chargent de leur acheminement de façon plus ou moins visible. Aux garde-robes devenues immontrables et aux collections de raretés répondent les pièces destinées à demeurer cachées dès le moment de leur achat.
« L’invisible, c’est encore le monde des vêtements ordinaires, usés, fatigués, dissimulés ou simplement négligés, invisibles parce qu’ils ne sont pas montrés, parce qu’ils demeurent indéfinis ou inclassables et échappent aux logiques de collecte. Mais aussi celui de vêtements trop extraordinaires et marginaux pour intégrer l’histoire officielle de la mode et du vêtement : objets hybrides, étranges, subversifs ou embarrassants, défiant la catégorisation.
Ce sont ces différentes questions que ce séminaire, à travers des ateliers, propose d’aborder en explorant objets, circulations et gestes de la mode.
Mathieu Buard (École Duperré), Manuel Charpy (Invisu, CNRS-INHA), Victor Claass (INHA), Pascale Cugy (INHA), Émilie Hammen (Université Paris I), Adrian Kammarti (Université Paris I), Pascal Rousseau (HiCSA, Université Paris I), Gabrielle Smith (Université Paris I), Patrice Verdière (École Duperré)
InVisu (CNRS-INHA) – École Duperré – HiCSA (Université Paris I) – Sartoria (Université Paris I) – INHA